Pendant les premiers jours de vie, votre bébé dort beaucoup, et d’autant plus qu’il est de petit poids. Mais il ne tardera pas à manifester sa présence, de préférence la nuit ! Par quelques pleurs qui vous rassureront sur son dynamisme. Il est impératif que vous soyez l’écoute de ses besoins, pour le bien de tous ! Un babyphone vous apportera le moyen de contrôler plus facilement les moments où bébé est éveillé.
Globalement, on peut dire qu’il existe deux catégories de bébés : ceux qui se réveillent régulièrement toutes les trois heures, et ceux qui ont deux grandes plages de sommeil, de 8 heures du matin à 14 heures, puis de 20 heures à 2 heures du matin. Ils réclament beaucoup et souvent durant leurs moments d’éveil.
Dans quelle position doit-on coucher un nourrisson ?
Cette question cristallise encore beaucoup d’angoisse. Le tout est d’éviter les fausses routes alimentaires vers les bronches. À l’heure actuelle, on est revenu sur l’habitude de coucher les tout-petits sur le ventre, on les allonge sur le côté ou sur le dos. La position ventrale reste absolument contre-indiquée encore plus en cas de fièvre et surtout en cas d’encombrement respiratoire car le poids du corps est alors une entrave à une bonne respiration.
Il pleure, est-ce qu’il souffre ?
Il est mouillé, il a faim, ou peut-être a-t-il tout simplement envie que vous le preniez dans vos bras. Il le dit sa façon… par des pleurs. C’est son seul et unique moyen d’exprimer ce qui ne va pas. Sachez que les bébés ont, durant les premières semaines, six ou sept cris pour exprimer leurs besoins. Vous apprendrez peu à peu les différencier. Les pleurs du soir ne doivent en rien vous alarmer. Rares sont les bébés qui ne pleurent pas dans la soirée, que ce soit vers 18 à 19 h ou plus tard. Il est possible que ce soit là l’expression d’une angoisse ou bien d’une modification d’humeur liée à la survenue de la nuit. On dit souvent que les bébés pleurent à l’heure où les lions vont boire. Prenez votre mal en patience. L’installation du rythme jour-nuit ne se fait pas en quelques jours. Bientôt votre petit bonhomme dormira de plus en plus la nuit, et de moins en moins le jour.
L’importance du pédiatre pour résoudre les problèmes des jeunes mamans
En général, un pédiatre met toute sa passion à regarder vivre les bébés ! Il nous fera partager sa surprise, lorsqu’il découvre, par sa pratique et les responsabilités de la paternité, qu’un bébé est vraiment une personne. Cette prise de conscience teinte toute les approches pédiatriques, la pratique et la façon dont il parle des petits malheurs du corps et de l’âme (les seconds engendrant souvent les premiers) des enfants de la naissance à six ans. C’est cette démarche qui vaut d’être apprécié des mamans, un moment où elles aussi prennent conscience de l’importance du psychisme de leurs enfants, tant pour l’état de leur santé que pour leur appétit de vivre.
Pour aider les jeunes mamans et leurs bébés, qui viennent dans le cabinet du pédiatre, il n’existe ni gouttes ni sirops « panacée » disponibles en pharmacie, mais beaucoup d’écoute, de compréhension, quelques suggestions. Les ordonnances que délivrent le pédiatre sont établies sur la base de son expérience, mais aussi de père ou de grand-père attentif qui regarde vivre ses enfants ou petits-enfants, avec leurs heures de cache-cache, leurs journées de maternelle, leurs parents un peu surmenés… Une petite-fille et un petit-garçon qui ressemblent fort aux petites filles et aux petits garçons de toutes les jeunes mamans. C’est pourquoi les avis éclairés de leur pédiatre parlent aussi à leur cœur…